La spéculation immobilière

La spéculation immobilière est aujourd’hui l’un des moyens les plus sûrs de faire de bons bénéfices malgré la crise. Car si une action peut tomber à zéro du jour au lendemain, les gens auront toujours besoin « d’un toit sur la tête ». Vous pouvez ainsi être sûr qu’un bien immobilier aura toujours une valeur, même si cette dernière peut varier avec le temps et le contexte.

Si ce type de spéculation est très rentable, il ne faut pas oublier que l’immobilier reste un domaine très vaste nécessitant une bonne connaissance du marché. Ainsi, investir dans l’immobilier sans connaissance serait similaire que de s’aventurer sur un champ de mines « à l’aveugle ». Si vous ne risquez pas votre vie, votre portefeuille, lui, peur prendre un sacré coup.

Spéculer sur l’immobilier : les bases

Ce que vous devez savoir tout d’abord est qu’il y’a plusieurs moyens de spéculer sur de biens immobiliers. Voici les deux principaux « modes » de spéculation sur le marché immobilier :

Le mode du rentier

Ce mode de spéculation consiste dans un revenu passif (ou presque) à long terme à partir d’un ou plusieurs biens immobiliers. Le procédé est très simple : vous acheter un bien immobilier « tout prêt » pour le louer ensuite plus tard et en tirer bénéfice. Les bénéfices et les risques potentiels varient pour chaque investissement et dépendent principalement de la nature du bien immobilier.

On peut distinguer quatre principaux types de biens :

  • Les commerces (magasins, restaurants, grandes surfaces) : c’est un investissement qui est très rentable, rapportant dans les 5 – 10% par an. Cependant il y’a un risque qui est assez présent : un commerce peut être difficile à louer si l’emplacement n’est pas très juteux. Mais de façon générale c’est un type d’investissement très recommandé.
  • Les bureaux : la rentabilité y’est moins élevée que pour les commerces (autour de 3 – 8%/an), cependant le risque est plus présent. Durant les périodes de crises les bureaux sont très difficiles à louer. On ne recommande ce type d’investissement que sur de bons emplacements (buildings, centre commerciaux etc…)
  • Les appartements : c’est l’investissement le plus « classique ». Si le revenu tourne autour de 2 – 5%/an, le risque est lui –aussi moins élevé (sauf cas exceptionnels, notamment pour les appartements à cout très haut). Et ce pour une simple et bonne raison : les gens auront toujours besoin de logements, quels que sont les circonstances. C’est l’un de nos besoins les plus « primaires ».
  • Les habitations de luxe : dans ce cas on parle des villas ou appartements de luxe. Même si c’est un bien immobilier avec une très haute rentabilité (autour de 10 – 15%/an) le risque est très présent à cause de la location non – régulière. En effet, la location est souvent saisonnière et durant des périodes de crises ce genre d’investissement peut être déficitaire. La côte d’azur en est le parfait exemple : depuis la crise en Russie (les Russes étaient les clients principaux pour les villas « à prix d’or) les logements saisonniers se louent très mal.
  • Panneau a louer

    Comme vous pouvez le voir, vous avez plusieurs moyens de faire des bénéfices à long terme à travers la location de biens immobiliers. Maintenant nous allons voir comment spéculer à court terme sur l’immobilier : une autre façon de faire fructifier une surface.

    Le mode « du spéculateur »

    Si en tant que rentier il vous faudra plusieurs dizaines d’années pour « racheter » votre investissement initial, avec la méthode « spéculative » vous pourrez générer 25 – 40% de votre investissement initial en seulement quelques années. Bien – sûr les risques sont eux – aussi assez élevés.

    Contrairement à la rente, la spéculation sur l’immobilier consiste dans la revente des biens immobiliers à un prix plus élevé que l’achat : en peu comme à la bourse. En d’autres termes vous achetez une maison ou un appartement pendant une période de crise (ou une période quand les prix de l’immobilier sont bas) pour la revendre ensuite dans des circonstances « plus propices ».
    Speculation immobiliere et bourse

    L’un des dangers de ce genre de méthode est que l’attente « des circonstances propices » peut être plus longue que prévu. Une crise peut elle –aussi parfaitement s’aggraver, faisant ainsi chuter encore plus la valeur de votre bien immobilier.

    Pour réussir à bien spéculer sur l’immobilier vous devez en fait « faire du trading » avec vos propriétés, votre but étant de trouver le bon moment pour acheter et pour vendre. Je vous conseille fortement de connaitre le marché « de A à Z » avant de vous lancer dans ce type de spéculation : un conseil qui peut bien payer.

    Le marché immobilier : un secteur qui n’est pas à l’abri de la crise

    Malgré la nécessité d’un logement individuel dans nos sociétés, l’immobilier reste un marché qui n’est pas à l’abri des diverses crises.

    Cependant la spéculation sur l’immobilier consiste justement à profiter d’une crise pour acheter au plus bas, pour ensuite revendre « au plus haut » pendant une période plus prospère. Ainsi une question clé se pose :

    Comment profiter d’une crise dans la spéculation sur l’immobilier?

    Rappelez – vous de la crise des Subprimes en 2008? Alors que cette crise a causé la ruine de plusieurs banques et des millions d’Américains, elle a également permise à quelques milliers de personnes de doubler leur investissement en moins d’un an.

    Car ceux qui ont su acheter les propriétés complétement dévalorisés par cette crise, ont vu leur capital doubler en à peine 2 ans.

    Comme dit un vieux proverbe Chinois : pendant les temps prospères on gagne de bons salaires, pendant les crises on amasse des fortunes

    Après il est clair que c’est difficile d’avoir ce fameux « réflexe » pour savoir acheter immobilier au bon moment, c’est surtout une question d’expérience. C’est d’ailleurs cela qui fera « l’intelligence » d’un spéculateur immobilier.

    Voici un bon conseil de ma part : si vous voyez une forte crise dans un pays développé qui à « des réserves » et un potentiel important, dépêchez-vous d’acheter votre « moignon de terre » dans cet endroit.

    Il y’ a d’ailleurs une très bonne citation du Baron de Rothschild à ce sujet : « Quand le sang coule dans la rue, il faut investir dans la pierre. »

    En d’autres termes, si tout va mal = précipitez- vous d’acheter des m2!

    Les pays émergents : une excellente opportunité de spéculer sur l’immobilier

    Bulle immobiliere

    Si les pays en crise sont une bonne occasion pour spéculer sur l’immobilier, il ne faut en aucun cas négliger l’énorme potentiel des pays émergents. Car si le marché immobilier a tendance de stagner en Europe (sans parler des prix qui restent très élevés), c’est loin d’être le cas dans des pays comme la Chine ou le Brésil où certains biens immobiliers prennent 1000% en seulement quelques années.

    Les pays émergents ou les BRICKS sont des états qui connaissent un fort développement, aussi bien au niveau économique que social avec la classe moyenne en pleine augmentation. La demande en logement étant en pleine augmentation, le marché immobilier est ainsi lui – aussi en plein croissance dans ces pays-là.

    Prenons l’exemple de la Russie : si il y’a à peine 15 ans, on pouvait avoir un appartement de 200m2 au centre de Moscou pour « une bouchée de pain » (autour de 100 000$), aujourd’hui un tel bien immobilier vaudra plusieurs dizaines de millions.

    Une spéculation qui rapporte, pas vrai?

    Si la Russie est en 2020 presque sortie de son statut de pays émergent, la Chine, elle, n’est pas prête d’amorcer sa croissance économique. De plus l’Asie connait connait en ce moment une très forte augmentation du niveau de vie, ce qui impacte de façon importante la demande de la population en biens immobiliers.

    La Chine pourrait ainsi être « le parfait endroit » pour spéculer sur l’immobilier : c’est un pays avec une croissance économique juste faramineuse où on peut acheter des m2 à « prix d’or ». Il ne vous restera plus qu’à attendre quelques années que ces m2 « se transforment en or », contribuant à alourdir votre portefeuille.

    Selon de nombreux analystes, on devrait voir le même « miracle économique » sur le marché immobilier chinois qu’on a vu sur le marché russe il y’a à peine une dizaine d’années.

    En d’autres termes si vous voulez spéculer sur l’immobilier en 2024, pensez donc à faire un tour en Asie de l’est : un voyage « qui peut payer »!
    bulle et cours bourse

    Conclusion

    Comme nous l’avons vu dans l’article, l’immobilier reste « le besoin de base » de l’homme et aura donc toujours une valeur minimale. Cependant spéculer sur les biens immobiliers peut être pas si évident que ça avec les nombreuses crises actuelles qui « secouent » nos les économies. Voici les points principaux de cet article qu’il faudrait connaitre :

    On peut distinguer plusieurs types de biens immobiliers : les commerces, les bureaux, les appartements classiques et les habitations de luxe. Les dividendes sont différentes, tout comme le risque.

  • Il y’a deux façons de faire des bénéfices avec l’immobilier : à long terme avec la rente et à court terme avec la spéculation
  • La crise peut être une très bonne occasion pour la spéculation immobilière (pensez aux Subprimes)
  • Les pays émergents quant à eux, sont également une excellente voie d’investissement grâce à leur croissance économique fabuleuse.